2.2: Fantasmes et réalités de la vie conjugale
- Page ID
- 228707
\( \newcommand{\vecs}[1]{\overset { \scriptstyle \rightharpoonup} {\mathbf{#1}} } \)
\( \newcommand{\vecd}[1]{\overset{-\!-\!\rightharpoonup}{\vphantom{a}\smash {#1}}} \)
\( \newcommand{\id}{\mathrm{id}}\) \( \newcommand{\Span}{\mathrm{span}}\)
( \newcommand{\kernel}{\mathrm{null}\,}\) \( \newcommand{\range}{\mathrm{range}\,}\)
\( \newcommand{\RealPart}{\mathrm{Re}}\) \( \newcommand{\ImaginaryPart}{\mathrm{Im}}\)
\( \newcommand{\Argument}{\mathrm{Arg}}\) \( \newcommand{\norm}[1]{\| #1 \|}\)
\( \newcommand{\inner}[2]{\langle #1, #2 \rangle}\)
\( \newcommand{\Span}{\mathrm{span}}\)
\( \newcommand{\id}{\mathrm{id}}\)
\( \newcommand{\Span}{\mathrm{span}}\)
\( \newcommand{\kernel}{\mathrm{null}\,}\)
\( \newcommand{\range}{\mathrm{range}\,}\)
\( \newcommand{\RealPart}{\mathrm{Re}}\)
\( \newcommand{\ImaginaryPart}{\mathrm{Im}}\)
\( \newcommand{\Argument}{\mathrm{Arg}}\)
\( \newcommand{\norm}[1]{\| #1 \|}\)
\( \newcommand{\inner}[2]{\langle #1, #2 \rangle}\)
\( \newcommand{\Span}{\mathrm{span}}\) \( \newcommand{\AA}{\unicode[.8,0]{x212B}}\)
\( \newcommand{\vectorA}[1]{\vec{#1}} % arrow\)
\( \newcommand{\vectorAt}[1]{\vec{\text{#1}}} % arrow\)
\( \newcommand{\vectorB}[1]{\overset { \scriptstyle \rightharpoonup} {\mathbf{#1}} } \)
\( \newcommand{\vectorC}[1]{\textbf{#1}} \)
\( \newcommand{\vectorD}[1]{\overrightarrow{#1}} \)
\( \newcommand{\vectorDt}[1]{\overrightarrow{\text{#1}}} \)
\( \newcommand{\vectE}[1]{\overset{-\!-\!\rightharpoonup}{\vphantom{a}\smash{\mathbf {#1}}}} \)
\( \newcommand{\vecs}[1]{\overset { \scriptstyle \rightharpoonup} {\mathbf{#1}} } \)
\( \newcommand{\vecd}[1]{\overset{-\!-\!\rightharpoonup}{\vphantom{a}\smash {#1}}} \)
\(\newcommand{\avec}{\mathbf a}\) \(\newcommand{\bvec}{\mathbf b}\) \(\newcommand{\cvec}{\mathbf c}\) \(\newcommand{\dvec}{\mathbf d}\) \(\newcommand{\dtil}{\widetilde{\mathbf d}}\) \(\newcommand{\evec}{\mathbf e}\) \(\newcommand{\fvec}{\mathbf f}\) \(\newcommand{\nvec}{\mathbf n}\) \(\newcommand{\pvec}{\mathbf p}\) \(\newcommand{\qvec}{\mathbf q}\) \(\newcommand{\svec}{\mathbf s}\) \(\newcommand{\tvec}{\mathbf t}\) \(\newcommand{\uvec}{\mathbf u}\) \(\newcommand{\vvec}{\mathbf v}\) \(\newcommand{\wvec}{\mathbf w}\) \(\newcommand{\xvec}{\mathbf x}\) \(\newcommand{\yvec}{\mathbf y}\) \(\newcommand{\zvec}{\mathbf z}\) \(\newcommand{\rvec}{\mathbf r}\) \(\newcommand{\mvec}{\mathbf m}\) \(\newcommand{\zerovec}{\mathbf 0}\) \(\newcommand{\onevec}{\mathbf 1}\) \(\newcommand{\real}{\mathbb R}\) \(\newcommand{\twovec}[2]{\left[\begin{array}{r}#1 \\ #2 \end{array}\right]}\) \(\newcommand{\ctwovec}[2]{\left[\begin{array}{c}#1 \\ #2 \end{array}\right]}\) \(\newcommand{\threevec}[3]{\left[\begin{array}{r}#1 \\ #2 \\ #3 \end{array}\right]}\) \(\newcommand{\cthreevec}[3]{\left[\begin{array}{c}#1 \\ #2 \\ #3 \end{array}\right]}\) \(\newcommand{\fourvec}[4]{\left[\begin{array}{r}#1 \\ #2 \\ #3 \\ #4 \end{array}\right]}\) \(\newcommand{\cfourvec}[4]{\left[\begin{array}{c}#1 \\ #2 \\ #3 \\ #4 \end{array}\right]}\) \(\newcommand{\fivevec}[5]{\left[\begin{array}{r}#1 \\ #2 \\ #3 \\ #4 \\ #5 \\ \end{array}\right]}\) \(\newcommand{\cfivevec}[5]{\left[\begin{array}{c}#1 \\ #2 \\ #3 \\ #4 \\ #5 \\ \end{array}\right]}\) \(\newcommand{\mattwo}[4]{\left[\begin{array}{rr}#1 \amp #2 \\ #3 \amp #4 \\ \end{array}\right]}\) \(\newcommand{\laspan}[1]{\text{Span}\{#1\}}\) \(\newcommand{\bcal}{\cal B}\) \(\newcommand{\ccal}{\cal C}\) \(\newcommand{\scal}{\cal S}\) \(\newcommand{\wcal}{\cal W}\) \(\newcommand{\ecal}{\cal E}\) \(\newcommand{\coords}[2]{\left\{#1\right\}_{#2}}\) \(\newcommand{\gray}[1]{\color{gray}{#1}}\) \(\newcommand{\lgray}[1]{\color{lightgray}{#1}}\) \(\newcommand{\rank}{\operatorname{rank}}\) \(\newcommand{\row}{\text{Row}}\) \(\newcommand{\col}{\text{Col}}\) \(\renewcommand{\row}{\text{Row}}\) \(\newcommand{\nul}{\text{Nul}}\) \(\newcommand{\var}{\text{Var}}\) \(\newcommand{\corr}{\text{corr}}\) \(\newcommand{\len}[1]{\left|#1\right|}\) \(\newcommand{\bbar}{\overline{\bvec}}\) \(\newcommand{\bhat}{\widehat{\bvec}}\) \(\newcommand{\bperp}{\bvec^\perp}\) \(\newcommand{\xhat}{\widehat{\xvec}}\) \(\newcommand{\vhat}{\widehat{\vvec}}\) \(\newcommand{\uhat}{\widehat{\uvec}}\) \(\newcommand{\what}{\widehat{\wvec}}\) \(\newcommand{\Sighat}{\widehat{\Sigma}}\) \(\newcommand{\lt}{<}\) \(\newcommand{\gt}{>}\) \(\newcommand{\amp}{&}\) \(\definecolor{fillinmathshade}{gray}{0.9}\)Marthe Fiel était un écrivain de romans pour la jeunesse. Elle a écrit des histoires qui décrivent les jeunes femmes, et les problèmes qu’elles rencontrent dans le monde de travail, et les problèmes d’amour.
Cet extrait vient du livre Le Sacrifice et l’Amour. C’est l’histoire de deux jeunes femmes. Christiane Gendel vient d’une famille riche et passe son temps en faisant des œuvres bénévoles, surtout pour les pauvres. Sa mère est frivole, mondaine et adore faire la fête. Christiane est, comme son amie, Bertranne Fodeur, sans père. Bertranne est courageuse et patiente, mais sa mère pense que Christiane a trop, et sa fille n’a pas assez. Les deux femmes tombent amoureuse du même homme, Robert. Christiane l’adore, au point de devenir sa fiancée. La mère de Bertranne lui révèle que Bertranne aime Robert, alors Christiane arrête tout contact avec lui, et se retire. Après la lune de miel, Bertranne retrouve son amie, et lui parle de sa vie comme femme mariée.
Exercice A. Compréhension du texte
Lisez l’extrait de Le Sacrifice et l’Amour et puis répondez aux questions qui le suivent.
— Je dois avouer que le mariage me semblait tout autre, quand je l’envisageais de mon allégresse de jeune fille. Je m’imaginais que ce serait une fête perpétuelle et un amour qui irait croissant. Or, le mariage est la chute dans le train-train matériel… et là, on est à l’ancre. L’inattendu est terminé. Il se cantonne dans le détail. Les incidents deviennent d’ordre pratique : le déjeuner est raté… la paire de gants a craqué… il y a des déchirures dans les bas ou les chaussettes ! Ah ! que c’est triste cette dernière calamité qui tue la poésie ! Comment dire avec tendresse que monsieur déchire ses chaussettes ! Adieu, les rêves qui vous transportent… On est rivé au conjoint que l’on aime et on sait que chaque matin il aura les mêmes manies… Il éternuera deux fois avant de s’asseoir pour déjeuner.
Christiane écoutait avec surprise les paroles de Bertranne. Son amie évoquait avec verve quelques esquissés de l’intimité où la camaraderie tenait plus de place que le véritable amour.
Bertranne continua :
— Je ne puis nier mon bonheur… Je le touche tous les jours… Il est là, solide. Robert est la bonté même, mais il reste concentré, c’est sans doute sa nature. Pourtant, je le croyais plus ouvert, plus animé. Il est affectueux, doux, et ne montre de véritable entrain que pour les choses d’art. Dans ces moments-là, j’ai envie de lui crier : Réservez un peu de cette furie admirative pour votre femme. Il se pique aussi de psychologie et il m’amuse par les déductions qu’il tire de ses observations… Nous parlons beaucoup de nos amis et de toi, en particulier.
— N’aie pas peur, nous n’en disons pas trop de mal, il insiste pour savoir à quelle date je t’ai avoué que je l’aimais et ce que tu en as dit… J’ai répondu que tu m’avais encouragée, bien que tu n’eusses pas su son nom… Il a ri et a répliqué : Ah ! ces jeunes filles !… Et quand vous lui avez révélé ce nom ? a-t-il ajouté… — Ah ! ai-je riposté, ma chère Christiane m’a félicitée… L’entretien sur ce point s’est arrêté parce qu’il a été pris d’une quinte de toux qui lui a mis les larmes aux yeux… Nous avions respiré tant de poussière ce jour-là à Naples ! Je croyais qu’on allait avaler tout le Vésuve ! Je lui ai aussi raconté ta velléité d’enlaidissement pour faire reculer l’homme qui voulait t’épouser. Il en aurait pleuré de désespoir. Il vénère la beauté, m’a-t-il confié, pour expliquer son indignation, et, sur cette parole, il m’a encensée et conduite chez des fournisseurs de tous calibres pour m’embellir encore.
Mlle Gendel démêlait avec une extrême clairvoyance le travail qui s’opérait dans l’esprit de Robert Bartale. Il reconstituait patiemment sa vie à elle avec l’aide de Bertranne, qui s’y prêtait sans le moindre soupçon.
Christiane voyait que tout ce qu’elle avait caché se dévoilait petit à petit et qu’un jour elle serait sans armes pour déguiser la vérité que Robert ne manquerait pas de lui répéter.
Query \(\PageIndex{1}\)
Exercice B. Analyse grammaticale
Choisissez la phrase correcte pour analyser les règles de l’imparfait.
Query \(\PageIndex{2}\)
Exercice C. Vérification de grammaire I
Étape 1
Ces verbes sont dans le texte. Donnez l’infinitif et n’oubliez pas le pronom réfléchi où nécessaire.
Query \(\PageIndex{3}\)
Étape 2
Quelle est la conjugaison correcte pour chaque verbe à l’imparfait ?
Query \(\PageIndex{4}\)
Exercice D. Revenons au texte
Répondez aux questions suivantes avec un ou une partenaire.
- Comment est-ce que Bertranne se sent par rapport à son mariage à ce moment ?
- Comment est-ce qu’elle voit Robert ?
- À quoi est-ce que Bertranne sait que Robert s’intéresse ?
- Quelles étaient les espérances de mariage de Bertranne ?
- Pourquoi est-ce que la réalité n’est pas à la hauteur des attentes de Bertranne ?
- Quels sont les sentiments de Robert envers sa femme ?
- Qu’est-ce que Robert apprend de sa femme concernant ses conversations avec Christiane ?
- Pourquoi est-ce que Christiane est perturbée par les révélations de Bertranne ? Comment est-ce qu’elle voit Robert ?
Exercice E. Pratiquons !
Répondez à ces questions avec un ou une partenaire.
- Quand vous étiez enfant, est-ce que vous vouliez faire des activités artistiques ou sportives ? Lesquelles ?
- Est-ce que vous étiez très différent ou différente des membres de votre famille quand vous étiez adolescent ou adolescente ?
- Décrivez comment étaient votre personnalité et vos passions quand vous étiez plus jeune.
- Comment est-ce que vous imaginiez votre future famille et votre vie d’adulte quand vous aviez 10 ans ?
- Comment, selon vous, était la vie de famille au début du 20e siècle dans les familles de classe moyenne ?
- Comme Robert et sa passion pour les arts, quand vous étiez adolescent ou adolescente, est-ce qu’il y a un livre, un film, une peinture, ou quelque chose d’autre qui vous faisait rêver et qui vous inspirait dans votre vie quotidienne ? Lequel et pourquoi ?
- Est-ce qu’aujourd’hui vous pensez que, quand vous étiez plus jeune, vous aviez des idées irréalistes sur la vie et les relations aux autres à cause de certains livres ou films ? Si oui, quelles étaient ces idées et ces livres ou ces films ?
Exercice F. Bavardons et écrivons !
- Avec un ou une partenaire, regardez l’illustration ci-dessous qui représente un moment du mariage de Bertranne et Robert Bartale. Décrivez la scène, et imaginez ce que Bertranne dit à Christiane et ce qu’elle pense à ce moment.
- Seule, écrivez une description d’un mariage ou autre événement culturel familial auquel vous avez assisté dans le passé : pour quelle occasion était cet événement ? Comment était la cérémonie ? Est-ce qu’il y avait beaucoup de monde ? Qui était là ? Quels étaient les points positifs et les problèmes de cet événement ?
Exercice G. Vérification de grammaire II
Étape 1
Lisez le texte au-dessous. Choisissez le verbe logique entre parenthèses et conjuguez-le à l’imparfait. S’il y a deux blancs, remplissez le premier blanc avec le pronom réfléchi et le deuxième avec le verbe à l’imparfait.
Query \(\PageIndex{5}\)
Étape 2
Choisissez le verbe logique entre parenthèses et conjuguez-le à l’imparfait. S’il y a deux blancs, remplissez le premier blanc avec le pronom réfléchi et le deuxième avec le verbe à l’imparfait.
Query \(\PageIndex{6}\)