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Humanities LibreTexts

8.4: Lecture

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    Lecture

    The following three selections are fables written by La Fontaine, a famous and influential writer of the seventeenth century in France. People then easily noted how "relevant" these stories were, as they have always done when hearing Aesop's Fables. Think about this as you prepare for class discussion.

    Fable II. Le Corbeau et le renard

    Maître corbeau, sur un arbre perché.

    Tenait en son bet un fromage.

    Maître renard, par l'odeur alléché,

    Lui tint à peu près ce langage:

    Hé! bonjour, monsieur clu corbeau.

    Que vous êtes joli! que vous me semblez beau!

    Sans mentir, si votre ramage

    Se rapporte à votre plumage.

    Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois.

    A ces mots le corbeau ne se sent plus de joie.

    Et pour montrer sa belle voix.

    Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.

    Le renard s'en saisit, et dit: Mon bon monsieur.

    Apprenez que tout flatteur

    Vit aux dépens de celui qui l'écoute:

    Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute.

    Le corbeau, honteux et confus,

    jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.

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    Figure 8.8.

    Fable III. La Grenouille qui veut se juire aussi grosse que le bœuf

    Une grenouille vit un bœuf

    Qui lui sembla de belle taille.

    Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf.

    Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille

    Pour égaler l'animal en grosseur;

    Disant: Regardez bien, ma sœur.

    Est-ce assez? dites-moi; n'v suis-ie point encore?

    —Nenni.—M'y voici donc—Point du tout—M'y voilà.

    —Vous n'en approchez point. La chétive pécore

    S'enfla si bien qu'elle creva.

     

    Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages.

    Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs.

    Tout petit prince a des ambassadeurs

    Tout marquis veut avoir des pages.

    Fable VI: La Genisse, la chèvre et la brebis, en société avec le lion

    La génisse, la chèvre et leur sœur la brebis,

    Avec un fier lion, seigneur du voisinage,

    Firent société, dit-on au temps jadis,

    Et mirent en commun le gain et le dommage.

    Dans les lacs de la chèvre un cerf se trouva pris.

    Vers ses assoc iés aussitôt elle envoie.

    Eux venus, le lion par ses ongles compta;

    Et dit: Nous sommes quatre à partager la proie.

    Puis en autant de parts le cerf il dépeça.

    Prit pour lui la première en qualité de sire.

    Elle doit être à moi, dit-il; et la raison,

    C'est que je m'appelle lion:

    A cela l'on a rien à dire.10

    La seconde, par droit, me doit échoir encor:

    Ce droit, vous le savez, c'est le droit du plus fort.

    Comme le plus vaillant, je prétends la troisième.

    Si quelqu'un de vous touche à la quatrième,

    le l'étranglerai tout d'abord.

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    Figure 8.9. Le Lion et le rat.

    10 The extra l' in this line is a fairly common form used for better sound, still used today from time to time. It has no meaning. In the same line, the missing negative particle, n., before a. is a matter of poetic license, a license you're not allowed to carry for the time being.

    Common and Uncommon Knowledge

    1. Que représente la fleur de lys?
    2. De quand date Notre-Dame de Paris?
    3. Qui créa l'Académie Française?
    4. Qui était le Roi-Soleil? (Ce n'était pas un lion!)

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